Florence LEMAIRE Auteure    

               

Bon, une fois n'est pas coûtume, je change radicalement de style pour ce roman en pleine écriture. Pour tout vous dire, je n'en suis qu'à la moitié. J'ai un peu de mal à trouver l'inspiration. Les meurtres sont plus faciles pour moi, plus simple à mettre en place.
 
Cette histoire là est complètement dfférente. Je l'écris pour mon fils qui me réclame à corps et à cris une histoire fantastique. Je pense qu'elle lui plaira, il y a des dragons, des elfes, des dangers et des ados en quête d'une pierre pour sauver le monde, leur monde exempt de toute technologie et le notre, pollué, détruit par la volonté de l'Homme !

Ce nouveau roman s'intitule La pierre sacrée d'Oronia, ou le destin des mondes. L'histoire tourne autour de 4 personnages principaux : deux jeunes garçons dont un garçon au fort tempérament, un intellectuel un peu peureux pouvant lire et comprendre n'importe qu'elle langue, une jeune fille aux pouvoirs sans limites face aux esprits et à la nature, et un fantôme rencontré sur la plage. Il s'agit de quatre élus choisis bien avant leur naissance et la création de leur monde pour mener à bien une quête périlleuse pour sauver les deux mondes.

 

Il s'agit d'un essai de couverture qui me plait assez bien en fait.

Je vous donne un petit aperçu du texte :
Il s'agit de la rencontre du groupe d'adolescents avec un autre des élus, Amélia ! Personnage au combien différent de ceux qu'is ont connus jusqu'à présent.

 
"Le groupe d’adolescents avance doucement le long de la falaise, et contemple quelques instants, sans dire mot, la mer qui se calme enfin. L’atmosphère est particulière. Les nuages sont toujours accumulés au dessus d’eux, et le soleil qui essaye de pointer à travers la masse nuageuse donne une couleur oranger au ciel. L’odeur d’iode même à cette hauteur remonte jusqu’à leurs narines. Les adolescents empruntent ensuite avec milles précautions l’escalier majestueux creusé à même le roc et sinuant jusqu’à la plage. Il leur faut descendre une centaine de marches irrégulières et glissantes. Avant la périlleuse descente, du haut des marches, ils aperçoivent la plage dévastée, envahie par les algues et les débris de toutes sortes. La descente commence, lentement, chacun faisant attention à ses pieds. Les pierres polies par les intempéries sont très glissantes, et chaque pas demande un effort d’équilibre.
A une vingtaine de mètres du sol, Rozenn sent son pied glisser dangereusement sur une pierre plate, et elle perd soudain l’équilibre en poussant un cri de détresse. Heureusement pour elle, Yann qui se trouve à quelques pas, se retourne à l’instant où il entend le cri et parvient à la rattraper de justesse. La jeune fille se retrouve encerclée par les bras puissants du jeune homme. Rougissante, elle s’écarte et reprend sa descente sans même un merci pour son sauveur, le laissant pantois sur la marche, les bras ballants.
Après quelques secondes, le garçon sort de son hébétude et la rejoint avec dextérité mais beaucoup de prudence pour ne pas connaître le même sort que son amie :
  • Attend Rozenn ! dit-il en lui prenant le bras. Tu vas bien !
  • Oui, oui, ça va ! Merci ! Désolé, il faut continuer. La jeune fille n’a pas envi de regarder Yann. Elle a éprouvé un sentiment curieux dans les bras du jeune homme et ne sait quoi en penser. Elle préfère rejeter l’idée qui lui a effleurée l’esprit une seconde, et essaye de ne pas y penser.
  • Tu as failli te tordre le coup, rétorque-t-il.
  • Je sais, je ferais plus attention la prochaine fois, lui répond-elle. Le jeune garçon ne semble pas vouloir abandonner si facilement la partie. Allez, on repart, j’ai hâte d’y être, dit-elle pour couper court à la conversation.
Après encore plusieurs minutes de descente encore plus prudente, les adolescents arrivent enfin sur le sable rendu humide et lourd par la tempête. Un petit vent frais s’est mis à souffler qui les refroidi instantanément. Petit vent qui doit permettre de chasser les derniers nuages persistants.
Côte à côte, ils scrutent les environs. A quelques dizaines de mètres d’eux, ils aperçoivent bientôt une silhouette humaine, comme une apparition au milieu des branches brisées et du varech déposé là par la marée. Ils ne sont pas seuls sur la plage, longue et large au pied de la falaise. La marée s’est retirée, laissant la plage jonchée de détritus de toutes sortes : des branchages, des feuilles mortes, des algues, et même quelques oiseaux échoués, morts. Rozenn s’éloigne un peu du petit groupe et ramasse quelques coquillages encore intacts pour sa collection qu’elle glisse dans sa besace. Puis, chacun de leur côté, ils fouillent les abords du bout du pied ou à l’aide d’un bâton de bois à la recherche de l’objet tant convoité, mais jusqu’alors en vain.
Soudain, Titouan en soulevant un important monticule d’algues rejetées par la marée fait une découverte surprenante. Fou de joie, il appelle ses deux amis :
  • Venez voir, j’ai trouvé quelque chose.
  • Qu’est-ce que tu as trouvé ? lui demande Yann en élevant la voix.
  • Une chose bien étrange, je dois l’avouer. Cela ressemble à une des roues de nos charrettes mais….je ne sais pas… elle a quelque chose de…. différent. Vous verrez par vous-même et n’en croirez pas vos yeux, fait-il.
Alors les deux amis, d’abord septique, approchent à grands pas. Et tout à coup, ils découvrent l’objet insolite découvert par le plus jeune d’entre eux.
  • Tu es sûr que c’est une roue ? lui demande Rozenn en contemplant l’objet de forme ronde, creuse en son centre.
  • Non, non, je ne suis pas sûr, mais ça y ressemble. Sauf que c’est recouvert de ces matériaux noir et mous qu’on a déjà retrouvés sur d’autres objets. J’aimerais bien savoir d’où cela provient ? Et qu’est-ce que c’est ?
  • Je ne sais pas, lui répond Rozenn. Sûrement des Terres Lointaines.
  • Oui peut-être. Je me pose beaucoup de questions. J’ai déjà fait plusieurs recherches dans les livres des anciens, mais je n’ai jamais rien trouvé ni sur les objets, ni sur les Terres Lointaines. Aucune trace nulle part. Il n’y a qu’Anita, encore une fois, qui en a entendu parler...
Les deux adolescents poursuivent encore quelques minutes leur conversation quand ils sont interpellés par Yann, les yeux exorbités.
  • Regardez ! leur dit-il en montrant du doigt la forme humaine aperçue plus tôt.
Les deux autres jeunes regardent alors dans la même direction que leur ami. A quelques mètres d’eux, et flottant à une bonne dizaine de centimètre du sol, se tient une jeune fille d’une dizaine d’année. Plutôt qu’une jeune fille, il s’agit d’une sorte d’apparition. Un corps en filigrane vêtu d’une longue chemise de nuit de couleur blanche avec quelques broderies et volants. Les membres sont livides et parfait. La jeune fille porte de longs cheveux d’une teinte indéfinissable, presque blancs sans l’être complètement. Le tout est entouré d’une aura translucide, mais bien visible. Ce qui frappe le plus les adolescents ce sont les yeux noirs de la jeune fille ainsi que la finesse de ses traits.
Bien que la jeune fille essaye un sourire timide, les enfants sont effrayés. Ils n’ont qu’une envie, s’enfuir le plus loin possible de cet endroit et de cette chose. Le plus choqué d’entre eux est Titouan. Cet adolescent cartésien qui ne croit absolument pas au surnaturel et à la magie, est pétrifié. Ces deux amis essayent de le faire réagir pour qu’ils puissent s’enfuir mais en vain. Il refuse de bouger.
C’est alors que l’apparition fait quelques pas en leur direction. Elle s’avance prudemment car elle aussi est apeurée. C’est la première fois que des êtres humains peuvent la voir. Elle tend la main vers eux en signe d’apaisement, ce qui provoque un cri de terreur de la part des enfants.
Pourtant Rozenn est interloquée. Elle constate avec étonnement que ce fantôme parait vouloir leur parler. Il semble comme… amical. Elle voit le fantôme avancer la main vers eux et sent un léger souffle d’air glacé parvenir jusqu’à eux. Ses deux amis sont autant effrayés qu’elle et poussent un nouveau hurlement. Mais, elle ne va pas jusque là. Elle aimerait en savoir un peu plus sur ce revenant. Alors, et malgré la peur que lui inspire la jeune fille, elle prend sur elle et s’approche lentement, prise de frissons incontrôlables.
En voyant la jeune fille s’approcher, le fantôme s’arrête et lui sourit. Après quelques minutes à se scruter, c’est le fantôme qui prend le premier la parole.
  • Bonjour, lui dit-elle d’une voix fluette.
  • Bonjour, lui répond à son tour Rozenn sur la réserve.
  • Tu as peur de moi, lui demande le fantôme.
  • Un peu. Ce n’est pas tous les jours que nous avons à faire à un revenant. Tu es bien un revenant, n’est-ce pas ? lui demande-t-elle comme si cette question paraissait absurde une fois sortie de sa bouche.
  • Oui, je pense que l’on peut dire ça. Moi aussi je suis surprise. C’est la première fois que des humains peuvent me voir. D’habitude ils ne peuvent pas me voir. A peine sursautent-ils quand je les frôle. Je suis bien contente de pouvoir enfin parler à quelqu’un.
  • Comment t’appelles-tu, lui demande Rozenn une fois rassurée. Elle est persuadée que la jeune fille, aussi effrayée qu’eux, ne leur veut pas de mal.
  • Je m’appelle Amélia, lui dit le revenant.
  • Moi, je m’appelle Rozenn. Je te présente mes amis Titouan et Yann. Les deux adolescents, à l’évocation de leurs prénoms, s’approchent timidement et tente d’entrer en contact à leur tour.
  • Bonjour, répondent-ils en cœur, la voix chevrotante.
  • Quel âge as-tu ? lui demande alors Titouan.
  • J’avais seize ans quand je suis morte, il y a bien longtemps. Je suis tellement seule depuis tout ce temps. Je suis ravie de faire votre connaissance.
  • Comment se fait-il que nous puissions te voir et t’entendre ? lui demande-t-il.
  • Je n’en sais rien. Comme je le disais à votre amie, c’est la première fois que cela m’arrive. Je n’y comprends rien. Mais crois-moi j’en suis heureuse. Je sais que maintenant je ne serais plus jamais seule.
  • Je ne comprends pas. Normalement les humains ne peuvent pas vous voir. Ce n’est pas possible. Je dois être en train de faire un cauchemar éveillé. Réveillez-moi, je vous en supplie, dit Titouan en regardant ses amis.
  • Mais tu ne dors pas, lui répond Rozenn. C’est la réalité. Une réalité certes difficile à croire mais pourtant bien réelle. Il faut qu’on aille voir Anita. C’est la seule qui pourra nous éclairer. Nous n’avons pas d’autre choix, il n’y a qu’elle qui pourra nous éclairer.
  • Encore Anita. Mais tu n’as que ce nom à la bouche, lui rétorque Titouan.
  • Oui, parce que je sais au fond de moi qu’elle va pouvoir nous aider. Il se passe tellement de choses inhabituelles en ce moment que je sens que c’est la meilleure solution.
  • A ta guise. Mais pour ma part, je ne crois pas à ses histoires. Tiens-toi le pour dit. Tu sais ce que j’en pense.
  • Oui, je le sais. Tu ne croyais pas non plus aux fantômes jusqu’à aujourd’hui. Tu peux donc lui laisser une chance non ! rétorque-t-elle de plus en plus lasse d’essayer de convaincre son ami. Ce qu’elle ressent est très fort. Elle sait tout au fond d’elle qu’elle a raison d’agir ainsi. C’est la seule chose à faire.
  • Tu marques un point, mais pour le reste en tout cas je demande à voir…, avance Titouan vaincu. Il sait bien lui aussi que seule Anita pourra les aider. Pourtant, il a encore du mal à s’y résoudre."
Je mettrai d'autres passages du texte plus tard !








 
 
 



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