Florence LEMAIRE Auteure    

               

Petit extrait

11/11/13

Un petit extrait de mon nouveau roman Bon retour en enfer....

Rien n’évolue positivement dans les jours qui suivent.  Le moral de toute l’équipe est au plus bas. Les pistes tournent court les unes après les autres. Les gitans n’ont rien vu. Et d’après plusieurs contacts auprès d’Interpol, aucun corps n’a été retrouvé sur le sillage des différents clans. Cette piste est sans issue.
Les marginaux non plus n’ont rien vu de particulier.
Le témoin de l’enquête n’a rien à se reprocher, même pas une contravention depuis l’obtention de son permis de conduire. Il n’était juste là au mauvais moment au mauvais endroit rien de plus. Il a eu la malchance de découvrir un cadavre carbonisé. Il en a maintenant pour plusieurs semaines pour ce faire à cette idée.
Ce matin de dimanche, le ciel est particulièrement limpide. Laure est tranquillement installée dans sa cuisine. Elle prend son temps pour éplucher son journal et pour consulter ses mails en prenant un café. Il est assez tôt, aux alentours de 7 heures. La jeune femme a pris l’habitude de se lever très tôt le week-end pour profiter de ses jours de repos. Elle a pris la résolution de s’attaquer au jardin ce matin. Il en a bien besoin. Cela lui fera du bien de se changer les idées afin de repartir requinquer pour une nouvelle semaine d’enquête.
Son café terminé, elle monte se changer pour sa matinée de jardinage. Elle enfile rapidement un short et un tee-shirt. Elle s’attache les cheveux vite fait et descend les escaliers. Laure sort de la maison par la véranda qui donne directement sur le jardin. Elle laisse toutefois la porte vitrée légèrement entrebâillée.  Elle se dirige vers le cagibi au fond du jardin dont elle ouvre la porte dans un grincement sinistre. Il y a tout ce qu’il faut à son bonheur. Le cagibi est bien équipé malgré le fait que la plupart des outils soient rouillés. Elle récupère la paire de gants posée sur l’étagère et l’enfile, mais elle n’a pas le temps de prendre le sécateur qu’elle entend la sonnerie de son téléphone fixe.
Elle laisse sonner quelques secondes. Une, deux puis trois sonneries s’enchaînent. Bientôt, c’est son répondeur qui prend le relais. Elle est trop loin pour entendre le message de son correspondant. Quelques secondes plus tard, la poche de son short se met à vibrer. Cela semble urgent. C’est à présent sur son téléphone portable que son interlocuteur essaie de la joindre. Laure ôte alors ses gants, et décroche :
— Tardieux, répond-elle.
— Commissaire, c’est Lassard. Désolé de vous déranger un dimanche, mais c’est important. Nous avons un nouveau cadavre.
— Vous avez bien fait. Où est le corps ? demande-t-elle en pénétrant déjà à l’intérieur du domicile.
— Proche de l’étang de l’Estomac. Lefranc est en route pour venir vous récupérer, il sera là dans quelques minutes.
— Bien. Je me prépare et l’attends. Vous avez appelé le légiste et la police scientifique ?
— Oui, ils sont en route, mais ils ne seront pas là avant une bonne demi-heure.
— Ok. Ne touchez à rien. J’arrive.
— Bien commissaire. Nous vous attendons.
Le commissaire se dépêche de changer à nouveau. Elle enfile un jean, un tee-shirt propre et un gilet. Le temps de descendre les escaliers et elle entend la voiture de Lefranc se garer devant chez elle. Elle attrape ses clefs, son sac et son portable et sort de chez elle avant que l’inspecteur ne descende de son véhicule.
— Allons-y, dit-elle en montant côté passager.
— Bien commissaire.
— Vous savez quelque chose sur notre nouvelle victime ?
— Non, à part qu’elle a été retrouvée proche de la station Total à proximité de l’étang de l’Estomac. Elle a été découverte par un couple de joggeurs.
— Ok. Mettez le gyrophare et allez un peu plus vite. Le temps presse.
— Entendu !
Il leur faut une vingtaine de minutes pour se rendre sur place. Lassard leur a indiqué que le plus simple pour se rendre sur la scène était de passer par la station-service. Seulement, la station-service se situe dans le sens Port-de-Bouc/Fos-sur-Mer, et il n’y a pas d’accès direct en venant de Fos. Pour cela, ils doivent prendre la voie rapide jusqu’à la sortie vers l’ancienne usine Lafarge, et revenir sur leurs pas.  Arrivée devant la station-service, ils aperçoivent la première voiture de patrouille. Un agent leur fait signe. Et ils empruntent un petit chemin derrière celle-ci entre deux hauts murs en béton.
— C’est sûrement par là que le tueur est passé, dit le commissaire.
— Oui, il semblerait. Je crois me souvenir qu’il n’y a pas d’autre accès en voiture.
— Nous verrons bien.
En empruntant le chemin, ils arrivent au bout de quelques mètres devant une barrière en métal de couleur verte. Un autre agent Palakin est sur place pour les attendre. Laure sort du véhicule et va inspecter cette barrière. L’agent lui indique qu’ils l’ont trouvé ouverte. Et qu’ils appelleront les services techniques de la ville pour savoir si cette barrière est tout le temps ouverte ou s’il y a besoin d’une clé spécifique. Palakin leur indique le chemin à suivre et leur précise que Lassard est déjà sur place et qu’il a fait boucler le périmètre.
Le commissaire et Lefranc poursuivent leur route. Coincée entre Port-de-Bouc, Fos-sur-Mer, la nationale 96 et les marais salants, ils longent l’imposante ancienne usine Lafarge, aujourd’hui rebaptisée Kernéos au gré de la concentration et la mondialisation. L’usine spécialisée dans la fabrication du ciment se distingue par la coloration orangée de ses bâtiments et par sa haute cheminée rouge repérable à plusieurs kilomètres.
Le chemin qu’ils suivent ensuite est relativement étroit et bordé d’un côté par des broussailles, des pins et des tamaris et de l’autre côté par des roseaux qui forment un mur de plus de trois mètres de haut. Laure constate qu’en empruntant ce chemin en pleine nuit, un véhicule a toutes les chances de passer inaperçu. Il n’y a aucun éclairage derrière la station, le chemin est totalement isolé. Les seules lumières visibles sont celles de l’usine. Cela lui permet de conforter son idée que le tueur est du coin et qu’il connaît bien le secteur. Quelqu’un de passage dans la région ne pourrait pas connaître ce chemin dissimulé. Le tueur devait également savoir que la barrière n’était pas fermée à clé, et qu’il pouvait donc passer sans éveiller les soupçons.
Ils arrivent soudain devant une bifurcation. Deux chemins s’offrent à eux, soit un chemin remontant vers la colline entourée de pins, soit un chemin plus étroit longeant l’étang. Ils empruntent celui-ci en sachant que la victime se trouve au bord de l’étang. Ils aperçoivent de loin les gyrophares des véhicules de leurs collègues. Ils sont sur le bon chemin. Ils parcourent encore quelques dizaines de mètres et ils sont arrivés. Pour accéder à la scène, il y a encore une autre barrière cette fois fermée et infranchissable en véhicule. Lefranc se gare le long du chemin sur un emplacement herbeux pour faire de la place aux véhicules du légiste et de la police scientifique qui ne devraient plus tarder à arriver. La scène de crime a été délimitée par le ruban jaune. Les policiers en tenue se tiennent devant le cordon en compagnie de Lassard.
Laure descend du véhicule, franchit la barrière et s’approche de l’inspecteur qui l’attend à côté d’un banc.
— Qu’avons-nous ? demande-t-elle.
— Encore un cadavre calciné. Une femme ça c’est sûr. Maintenant pour son âge, il faudra attendre le légiste. Nous n’avons touché à rien comme vous nous l’avez demandé. Je vous préviens ce n’est pas beau à voir. J’ai même l’impression que c’est pire que l’autre fois, ajoute-t-il un peu crispé.
— Bien. Je vais voir ça. Attendez-moi ici quelques minutes. Je préfère y aller seule si cela ne vous dérange pas.
— D’accord. Nous attendons.
Le commissaire sort son petit calepin de son sac. Elle soulève le cordon et s’approche de la scène de crime.
Elle avance doucement en faisant attention où elle met les pieds. Elle ne veut pas compromettre la scène. L’herbe a été piétinée. Pour Laure, le tueur a garé son véhicule un peu plus haut. Si cela s’est passé comme elle le pense, il a dû relâcher sa victime à quelques mètres d’ici. Elle a dû courir pour essayer de le semer et de sauver sa peau. Notre homme aime la chasse. Mais il choisit une proie facile, affaiblie, qui n’a aucune chance de lui échapper.
La jeune femme a couru autant qu’elle a pu. Mais elle a vite été rattrapée. Le commissaire imagine l’homme en bonne condition physique. Assez pour courir après une jeune fille, la rattraper et la mettre à mort. Car même affaiblie, la proie a dû avoir un excès d’adrénaline. Cela décuple considérablement les forces. 
Le commissaire continue à avancer.  Elle regarde autour d’elle. Le paysage est plutôt agréable à regarder. De là où elle se trouve, elle a une vue imprenable sur l’Hauture sur son promontoire qui domine toute la ville en face d’elle. Sur sa gauche se trouve l’usine qu’elle a longée tout à l’heure en voiture. Sur sa droite elle aperçoit au loin, de l’autre côté de l’étang de l’Estomac, l’hôtel de ville reconnaissable à sa façade blanche et bleue, et un peu plus loin la piscine. Tout le pourtour de l’étang a été aménagé pour la promenade, des parcours pédestres, des installations sportives, des bancs. L’étang est séparé en deux par une digue praticable à pieds ou en vélo qui sépare l’étang des anciens marais salants. La première partie est d’un seul tenant. Par contre l’autre partie est composée d’une large étendue et de plus petites séparées par de petites digues, de la vase, des espaces boueux. C’est le royaume des canards, des sternes, des foulques macreux. De l’autre côté de l’étang commencent les marais salants, univers des Flamands roses et des aigrettes garzette.
Laure se tient maintenant à environ 2 mètres du corps de la victime. Le cadavre est nu, sans marque distinctive sur la partie qu’elle peut voir et qui n’a pas été léchée par les flammes. Le corps est allongé sur le ventre. Il est avancé en direction des marais. La tête est en partie immergée dans l’eau saumâtre laissant flotter à la surface le peu de cheveux qu’il reste sur le crâne. Tout le haut du corps est carbonisé comme la première victime. La position du corps est similaire : légèrement soulevé, jambes écartées, bras au dessus de la tête. Là, les mains sont dans l’eau. Elle aperçoit les traces de ligature sur les chevilles, les coups, les lacérations. Elle ne remarque rien d’autre de particulier au premier coup d’œil. Elle prendra plus le temps avec le légiste quand il sera là.
Elle note tout ce qu’elle a remarqué. C’est en se retournant qu’elle aperçoit la première erreur du tueur. « Il n’aurait pas dû choisir ce terrain pour déposer le corps ! » se dit-elle. À quelques mètres d’elle, l’endroit est très meuble, boueux. Même en faisant très attention le tueur ne pouvait pas éviter de commettre une erreur. Il a laissé une très belle empreinte de chaussure peu profonde, mais bien visible. Laure se réjouit, s’il commence à faire des erreurs, ils auront peut-être une chance de l’attraper. Elle se dit qu’il a dû être surpris pour laisser une telle trace !
Le commissaire retourne vers le cordon rejoindre son équipe qui l’attend depuis un bon moment déjà. Elle remarque que le légiste est déjà arrivé ainsi que la police scientifique. Toute à son observation, elle ne les avait pas entendus arriver. Ils ont attendu qu’elle en termine.
— Bien, dit-elle. La scène est à vous, Messieurs. Faites très attention, le sol est particulièrement instable. Notre tueur en a fait les frais. Vous trouverez un peu plus loin une belle empreinte.
— Encore notre tueur ? demande le docteur Metland.
— J’en ai bien peur. C’est le même mode opératoire. Je vous laisse faire les premières constatations, et nous en reparlerons tout à l’heure.
— Lassard et Lefranc, prenez quelques hommes et fouillez-moi le secteur. S’il a commis une erreur en laissant son empreinte de chaussure, il en aura peut-être commis une deuxième. Cherchez tout ce qui sort de l’ordinaire.
— Bien commissaire.
Pendant que les hommes ratissent les environs, le commissaire se dirige vers le couple de joggeurs qui a trouvé le corps. Ils se trouvent à proximité d’une des voitures de patrouilles. Un des policiers en tenue est en train de prendre leurs dépositions.
— Commissaire Tardieux, fit-elle en s’approchant du couple de quinquagénaires.
— Bonjour, font-ils tout simplement. L’homme et la femme semblent ébranlés par cette découverte macabre.
— Vous pouvez me raconter ce qui s’est passé.
— Nous étions partis pour faire notre footing comme tous les dimanches. C’est notre seul jour de repos. Nous sommes partis de l’hôtel de ville, de l’autre côté de l’étang. Nous avons un parcours bien défini. Cette boucle fait partie de notre trajet. Nous l’empruntons toujours. Et puis après nous allons nous reposer quelques instants sur le banc que vous voyez un peu plus loin, fait le mari en désignant un point sous les arbres.
— Je vois. Continuez.
— Nous étions presque arrivés quand nous avons repéré des pieds qui dépassaient du chemin. Nous nous sommes arrêtés pour voir de quoi il s’agissait. C’était un spectacle horrible.
— Je veux bien vous croire. Vous êtes-vous avancés plus près.
— Non. Nous sommes restés sur le bord, sur la partie stable.
— Vous êtes sûrs ! insiste le commissaire.
— Oui. Nous sommes sûrs. Nous connaissons très bien l’endroit. Ce n’est pas que ce soit dangereux, mais c’est très glissant et mouvant.
— Cela vous dérange si je regarde les semelles de vos chaussures ? demande-t-elle.
— Bien sur que non. Allez-y.
— Merci, fait-elle en inspectant les semelles. Celles-ci sont complètement sèches, exemptes de boues et les dessins n’ont rien de comparable avec ceux qu’elle a vus sur l’empreinte laissée par la chaussure du tueur.
— Je vous remercie. Vous n’avez rencontré personne sur votre passage.
— Non. C’est d’ailleurs étonnant. Avec un temps pareil, on se serait attendu à rencontrer plus de joggeur ou de vététiste. Chaque dimanche est différent, mais il y a souvent des habitués.
— Je vois. Bon j’en ai fini pour ces questions. Si quelque chose vous revenait, je vous laisse ma carte. N’hésitez pas à vous en servir.
Après cet entretien, le commissaire retourne à sa voiture. Elle tient elle-même à prévenir le procureur de ce nouveau meurtre. Elle prend quelques minutes pour le faire. L’accueil que lui réserve Rubinstein est loin d’être très chaleureux. Il est contrarié par ce nouveau cadavre surtout qu’ils n’ont aucun suspect pour le premier meurtre. Il commence à voir le signe de la présence d’un tueur en série dans la région, ce qui n’est pas très bon. Il insiste pour avoir des résultats rapides quitte à menacer directement le commissaire de répression en cas d’échec voire de lui retirer l’enquête de la confier à la brigade criminelle de Marseille. Laure prend sur elle pour ne pas dire sa façon de pensée au procureur, mais elle sait qu’elle doit faire face. Elle n’a pas le choix. Cette enquête repose sur ses épaules, et elle doit faire avec ce procureur coriace.
Elle raccroche au moment où Lassard franchit le cordon et vient vers elle un sachet à indice entre les mains.
— Vous avez trouvé quelque chose ? demande-t-elle surprise.
— Oui. Dans un buisson là-bas, répond-il en désignant un endroit à une dizaine de mètres de la scène de crime. Nous avons trouvé un médaillon en forme de trèfle à quatre feuilles.
— Faites voir, fait-elle.
Elle regarde l’objet. Un médaillon en argent ou en métal argenté de deux centimètres environ. Il est retenu par une chaîne du même métal. Laure retourne le médaillon. Une inscription est écrite au dos en lettres serrées « Good Luck ».
—Vous pensez qu’il appartient à la victime ? Vous avez vu l’inscription au dos. C’est de l’anglais. C’est peut-être une étrangère !
— Peut-être ! Nous verrons bien quand nous aurons réussi à l’identifier. Il faudra le montrer à la famille.
— Et le légiste. Il en a encore pour longtemps ?
— Allez voir. Je crois qu’il vous attend.
— Bien.
Avant de retourner sur la scène de crime, Laure regarde la fourmilière en mouvement. Des hommes en uniforme et des hommes de la police scientifique ratissent chaque recoin sur un périmètre assez large. Plusieurs endroits portent des repères jaunes, preuves que des indices potentiels ont été retrouvés et parmi eux la fameuse empreinte de pas. Les hommes de la scientifique prennent des photos, mesurent, scrutent chaque centimètre carré. Le légiste s’affaire auprès du corps en compagnie de Lefranc qui l’écoute.
— Docteur, fait-elle en se dirigeant vers le légiste. Vous avez quelque chose pour moi ?
— Cela ressemble à l’autre scène de crime. C’est le même mode opératoire à ce que je peux constater. La seule différence est que le corps est à moitié immergé dans l’eau. J’espère que vous allez l’arrêter bientôt.
— Je l’espère aussi docteur. Mais pour cela j’ai besoin de vous. Si vous parvenez à retrouver des traces ou des substances que nous pourrions analyser, ce serait une bonne chose. Nous essayons de retrouver l’endroit où les victimes ont été séquestrées.
— Je ferai de mon mieux.
— Bien.
— Tout ce que je peux vous dire pour l’instant c’est qu’elle a vécu un calvaire. Ce monstre s’acharne sur ces jeunes filles.
— Nous pensons qu’elles ont été relâchées dans la nature après avoir été affaiblies et torturées pendant plusieurs jours et que le tueur les traque pour augmenter son plaisir.
— C’est abominable.
— Oui. Il doit leur faire croire qu’il les libère pour mieux les pousser dans leur retranchement et les achever par la suite.
— En parlant de ça, nous avons retrouvé une importante trace de sang sous le corps de la victime quand nous l’avons retourné. L’hémorragie a été très importante.
— Cela nous apporte quelque chose ?
— Oui, cela nous conforte dans l’idée que la victime a été tuée ici même.
— Est-ce tout ?
— Pour l’instant, oui. Je vous ferai parvenir mes conclusions dès que possible.
— Bien. Je compte sur vous.
Laure s’imprègne une nouvelle fois de la scène avant que le corps ne soit enlevé. Elle veut garder en mémoire cette atrocité pour se rappeler sans cesse qu’elle doit l’empêcher de nuire à nouveau. Rien ne l’arrêtera. Elle sait que le temps est compté. Le tueur accélère. Il y a vingt ans, les cadavres étaient retrouvés tous les quinze jours, mais là même pas dix jours séparent les deux découvertes. Ce qui leur laisse moins de dix jours avant qu’il n’en retrouve une troisième, car Laure est persuadée que ce n’est pas terminé loin de là. Ce qui veut dire aussi que d’ici 4 jours au plus tard une autre jeune fille devrait être enlevée, et que s’il n’arrive pas à identifier le tueur d’ici là, ils ne pourront rien faire pour la sauver.

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